Cela faisait un petit moment que je n’avais pas écrit sur le blog, et pour cause, que de choses à faire, et que de changements dans ma vie. Mais je reviens petit à petit.

L’ouvrage qui marque mon retour est Underground de Cindy Lia, pour la simple et bonne raison que je l’ai adoré ! Dévoré ! En quelques heures c’était plié, malheureusement. J’aurais aimé que cette lecture s’éternise.

Underground, c’est l’histoire de Riley, un jeune homme, qui travaille dans l’ombre et exécute des contrats plus dangereux les uns que les autres. Très méticuleux, ordonné et consciencieux, il opère dans la cour des grands avec une facilité et un détachement déconcertants. Pour mener à bien ses missions, il s’entoure de deux mastodontes et d’un petit gringalet. À eux 4, ils forment une fine équipe. Arrive un contrat : kidnapper et séquestrer une jeune fille du nom de Lexington, afin de lui soutirer des informations sur un certain code. Riley et la petite bande acceptent, sûrs de leurs compétences, ils n’y voient aucune difficulté. Cependant, c’est sans compter sur le tempérament de la jeune femme, qui elle, n’est pas prête à se faire malmener, sans se battre. Ainsi, nous sommes embarqués dans un jeu sordide, pervers et un tant soit peu sanglant. Qui en sortira gagnant ? Ca, je vous laisse le plaisir de le découvrir !

Je parle de plaisir, car c’est ce que ce livre m’a procurée. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas montrée aussi enthousiaste face à une lecture. Chaque ligne me rendait davantage gourmande. Et si, mon amour pour les thrillers a su me faire développer certaines capacités d’anticipation, autant vous dire qu’ici, cela ne m’a servi strictement à rien ! Je n’ai rien vu venir ! Et j’aime être prise au dépourvu de cette façon. Toutes mes certitudes, mes réflexions ont été ébranlées. Au fil des provocation de Lexie et des réponses de Riley, j’ai perdu la notion du bien et du mal, et les places de victimes et de bourreaux se sont confondues.

L’écriture m’a embrasée, embarquée, et quelques fois, malmenée (par ce qui était écrit). Une plume fluide, qui se montre légère et agréable quand il s’agit d’écrire des atrocités dures et déplaisantes. Très honnêtement, c’est l’une des meilleures plumes que j’ai pu lire dans le genre Dark Romance, et vous savez comme je peux être lourde sur ce sujet !

Ainsi, étant happée par l’écriture, je n’ai pu que l’être davantage par l’histoire. C’est une histoire où la fille est BADASS, où elle ne se démonte pas et joue les petites emmerdeuses à merveille et jusqu’au bout. C’est une Dark-Romance qui se montre différente ! Celle qui s’y rapproche le plus est Dark Psycho (que j’avais aussi adoré), de Thania Odyne, mais elle reste bien singulière. En effet, ici, notre personnage féminin principal est différent de tout ce que j’ai pu lire : Lexie n’a pas de juste milieu, autant forte, que brisée, elle est dans les extrêmes, elle pousse ses limites, et très sincèrement, c’est agréable de lire une histoire de Dark-Romance où la fille ne se donne pas des airs de femme forte, pour au final tomber amoureuse de son bourreau deux jours après, sans aucune logique, juste un sex-appeal exacerbé émanant de ce dernier et qui l’a fait succomber.

Il est vrai que c’est une dark romance moins violente que d’autres, certain.e.s pourraint la qualifier de soft ou sombre, même parler d’ouvrage iniatiaque à la Dark-Romance, mais, pour ma part, en très grande amatrice de Dark-Romance, je trouve qu’elle est juste ce qu’il faut. Pas de violence surjouée. Pas de scènes charnelles à tous les trois chapitres. Juste ce qu’il faut pour cerner la complexité psychologique et émotionnelle de nos principaux protagonistes, Lexie et Riley.

Ainsi, il est très dur pour moi de vous raconter ce qui m’a plu, ou de vous faire un retour sur excellente trame de l’histoire, sans vous spoiler. Il suffit donc pour vous de le lire, de vous laisser charmer, comme j’ai pu le faire, pour comprendre mon enthousiasme face à ce roman.

Cependant, je note un petit bémol, j’aurais aimé une fin moins rapide, plus développée, plus travaillée, car, aux vues des tempéraments de nos protagonistes, je ne m’attendais pas à ce que cela se dégoupille en si peu de chapitre, même si, sur la frise chronologique, tout tient la route.

En somme, pour un premier roman de Dark Romance, Cindy Lia a prouvé qu’elle savait usée de sa plume, afin de nous emporter dans l’atmosphère lugubre d’un sous-sol de banlieue. Un petit coup de coeur pour la maison d’édition, Les plumes du Web, qui m’a expédiée l’ouvrage le lendemain de ma commande, en à peine 4 jours, et avec suivi, je recevais le précieux, emballé dans du papier bulle et avec deux marques pages. De plus, j’applaudis le travail de la maison d’édition autant sur l’extérieur, avec la couverture, et le résumé de la quatrième de couverture, que sur l’intérieur, aucune coquille, aucune faute de syntaxe ou de français : un VRAI travail d’une VRAIE maison d’édition.

Voilà, c’est tout pour moi, et j’espère vous avoir convaincu de le lire, parce que j’aimerais bien avoir vos retours et échanger avec vous !

Toute personne qui me connaît un tant soit peu sait que je ne suis pas friande du genre fantastique, cependant, le livre dont je vais vous parler aujourd’hui m’a toujours attirée et a suscité mon attention.

C’est en naviguant sur instagram, que j’ai découvert VII – le Diable au Coeur de Clarisse Dalle, une autrice française autoéditée.  Le titre de l’ouvrage prend des allures de noms de chapitre biblique et nous indique la direction qu’emprunte l’autrice : celle d’un récit de science-fiction original et prenant qui nous plonge dans une guerre entre les Anges et les Démons, et d’autres forces mystiques.

Rose Gabin, une jeune femme, décide de venger la mort de sa famille causée par ces êtres surnaturels. Pour se faire, elle rejoint un groupe de résistants humains qui n’acceptent plus d’être les principales victimes d’une guerre qui ne les concernent pas. Cependant, si les acolytes de Rose veulent massacrer le plus de démons possible, elle, c’est aux Anges qu’elle décide de s’attaquer.  Au cours de ses croisades contre ces créatures célestes, Rose va devoir se confronter à un Archange. De cette rencontre avec ce dernier, Rose n’en sortira pas indemne, et pour cause, elle va apprendre plusieurs vérités qui bouleverseront le cours de son existence.

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Aujourd’hui, pas de roman, mais un poème que j’affectionne particulièrement : I carry your heart with me – J’ai toujours ton coeur avec moi – d’E.E Cummings. 

E.E. Cummings est un poète américain du XXe siècle. Ses 3000 poèmes font de lui un des poètes le plus prolifiques et notables du siècle. Nombreuses de ses oeuvres ont pour sujet la nature et l’amour, de ce fait, on pourrait même parler d’art lyrique. Le poème que je vais vous présenter aujourd’hui ne déroge pas à la règle.

Il s’agit d’un court poème dans lequel le locuteur déclare son amour à sa bien-aimée : il l’aime de façon éternelle, éperdue et passionnée. Elle est sa muse et son amour, son destin et son monde, sa vie et sa (dé)raison. Elle est celle qui donne un sens à son existence, celle qui équilibre son être, celle qui représente son univers. Le poème est riche en métaphores et en imagination, car aucune réalité ne parviendrait à relater et retransmettre l’amour que le locuteur ressent pour son âme soeur. Cet amour ne connaît aucune limite, cet homme l’aime peu  importe où il se trouve et sa muse est toujours avec lui, dans son coeur.  

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Au programme aujourd’hui, un court roman qui a été mis dans mes mains par un sympathique inconnu – si tu passes par là, je t’en remercie – au Salon du Livre Paris 2018  : Voix nocturnes de l’autrice française autoéditée Amélie de Lima.

L’histoire se déroule dans le nord de la France, entre Lille et Roubaix. Catherine, une quinquagénaire divorcée depuis 17ans, vit seule avec son fils Laurent, âgé de 31 ans, dans un petit appartement d’une résidence HLM. Depuis que son ex-époux est parti, Catherine travaille à temps partiel dans un musée et le reste de ses journées elle les voue à son unique fils, un garçon particulier. Catherine est une femme ordinaire et discrète, et elle mène sa petite vie de façon cadrée sans fioriture. En apparence tout semble normal et rien ne laisse présager le drame qui va se dérouler… Un soir de mai 2005, Catherine et Laurent sont retrouvés enlacés et étendus une mare de sang au milieu de leur appartement. Qu’a-t-il pu leurs arrivées ? Qui a bien pu leur vouloir et leur faire du mal ? Que s’est-il produit dans cet appartement ?

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Heil og sæl ! Aujourd’hui, je vous salue en vieux norrois et pour cause, le sujet de cet article est la mythologie nordique.

Une mythologie souvent mise de côté au profit de la mythologie grecque, romaine ou plus généralement latine, mais qui représente pour Neil Gaiman un matériau de choix. Ce dernier, passionné par l’univers nordique – il en a d’ailleurs fait allusion dans ses ouvrages American Gods et Sandman – a décidé de retranscrire et de ressusciter d’anciens écrits nordiques. C’est donc avec brio – selon moi – que dans cet ouvrage, il nous propose un ensemble de récits mettant en scène Thor, Odin, Loki et bien d’autres acteurs du folklore nordique. Pour se faire, Neil Gaiman a opté pour un genre fix-up, c’est-à-dire, un recueil de nouvelles – même si, ici, la définition de nouvelle n’est pas totalement respectée – écrites indépendamment les unes des autres mais qui sont agencées de façon à donner une trame cohérente et à former une histoire logique – semblable à un roman divisé en chapitres -. Ainsi, chacun pourra trouver un récit – ou chapitre – qui le stimule davantage qu’un autre. Pour ma part, l’histoire de la tête de Mimir et l’oeil d’Odin – qui nous apprend par quels moyens Odin a obtenu la sagesse -, les trésors des dieux – qui relate la création de Mjollnir, le légendaire marteau de Thor, et Gungnir, l’incroyable lance d’Odin –  et le voyage de Thor au pays des géants – afin de récupérer Mjollnir volé par un géant, Thor va devoir se travestir – m’ont énormément plu.

Concernant la construction du recueil, je dois dire qu’elle est bien vue : elle suit un ordre chronologique et progressif, de façon à nous immerger au fur et à mesure – sans nous perdre – dans la mythologie nordique. On commence par la création, avec Niflheim – région du nord -, Muspell – région du sud – et Yggdrasil – le frêne de la vie -,  par la suite, on découvre les 9 royaumes et les aventures des acteurs qui y vivent, puis on passe par le Valhalla, et on finit sur le Ragnarök – qui marque la fin des temps -. Entre Géants, Vanes, Valkyries, Dieux et autres créatures de ses contrées, on prend connaissance d’une mythologie complète et structurée. Personnellement, j’ai pu découvrir pas mal de choses et me plonger dans des récits qui m’étaient totalement inconnus mais que j’ai trouvé passionnants. Si mon imaginaire d’enfant a été nourri par les aventures d’Ulysse, les querelles des dieux de l’Olympe, et les malédictions des familles grecques, mon imagination d’adulte a été fascinée et séduite par les tours de malices de Loki.

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Mes salutations à tous ! Cela fait un petit moment que je n’ai pas alimenté le blog. Vous dire que j’ai été prise par mes cours – notamment mon mémoire de recherches -, par mon voyage de plus d’un mois en Corée-du-Sud et mon travail – devrais-je dire bénévolat – pour l’ouverture d’une librairie, ne justifierait pas mon absence. Je l’avoue, j’ai été négligente. Néanmoins, l’absence de présence ne rime pas avec somnolence ! Vous l’aurez compris, je n’ai pas chômé d’un point de vue littéraire et je reviens accompagnée de nouvelles lectures. Ainsi, trêve de bavardages, commençons !

J’ai décide de revenir avec un article sur le roman Les chiens d’Allan Stratton. Un auteur que je viens de découvrir, et dont ma seule connaissance à son sujet se résume à cet ouvrage. Un ouvrage que j’ai dévoré en à peine 1H30 et pour cause, on ne peut refermer ce livre qu’en sachant la fin.

Cameron Weaner, un adolescent, ne cesse de multiplier les déménagements avec sa mère, dans le seul but d’échapper à son père. Un père abusif, violent et manipulateur selon les dires de sa famille. Après une autre fuite, sa mère et lui se retrouvent à Wolf Hollow pour un énième déménagement qui ne semble pas différent des autres. Cependant, leur nouveau lieu de résidence, la ferme de la famille McTavish, a son lot de mystères. Certains la disent même hantée par les fantômes du passé… Dans ce lieu, Cameron fait  face à des événements étranges qui le conduisent à mener une enquête approfondie sur cette maison. Non sans difficulté, il prend connaissance des drames qui s’y sont passés : une femme qui quitte son mari pour s’enfuir avec son amant, et cet époux esseulé qui se fait dévorer par ses propres chiens. Mais toutes ces informations ne représentent que la partie émergente de l’iceberg…  Plus Cameron en apprend sur l’histoire de cette bâtisse, plus il doit faire face à une curieuse résonance avec son histoire personnelle. Ainsi, tout au long du livre, grâce à la voix de Cameron, nous jonglons entre le passé et le présent, la réalité et la folie.

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Il me tardait de vous écrire cette chronique qui est assez spéciale, car elle concerne deux ouvrages d’une même auteure : Gina Dimitri. Pourquoi ne pas faire deux articles séparemment ? Parce que je trouve plus judicieux et intéressant de les rassembler, les travailler individuellement tout en les comparant.

J’ai commencé par lire Une ex, tout simplement par choix chronologique étant donné que le livre a été publié en 2016, et que Sa chose en 2017. J’ai d’abord était troublée par le résumé peu parlant, voire très flou, qui a attisé ma curiosité, mais ce qui m’a poussée à en faire ma lecture, c’est la table des matières :

« CHAPITRE I – 5 choses à faire après une rupture (OU comment ne pas rentrer dans la catégorie « ex psychopathe »)
– Accepter de laisser partir l’autre (le détacher s’il est ligoté, le libérer s’il est séquestré)
– Accepter que l’autre peut ne plus vous aimer (« jusqu’à ce que la mort vous sépare» est une formule, personne n’est obligé de mourir)
– Accepter de donner un peu d’espace à l’autre (si vous pouvez toujours le voir avec vos lunettes de vision nocturne, reculez d’un pas…ou deux)
– Accepter de lever le pied (appuyer sur la pédale au moment où il traverse la rue ne sera pas aussi apaisant que vous le pensez…vraiment)
– Accepter qu’il veut voir d’autres personnes (non, vos multiples personnalités ne comptent pas comme « d’autres personnes »)
CHAPITRE II – 4 choses à ne pas faire après une rupture (OU comment être une « ex psychopathe » mais digne)
– Le rappeler
– Le supplier
– Le traquer
– Le menacer
CHAPITRE III – 4 choses à se rappeler si on a fait les choses à ne pas faire (OU si on n’a pas fait les choses à faire) après une rupture
– Tuer, c’est mal
– Cacher un cadavre, c’est compliqué
– L’ex petite amie cinglée est généralement le premier suspect
– Trois personnes peuvent garder un secret…si deux d’entre elles sont mortes »

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Avis à la population, je suis de retour après un long moment d’absence. Il faut avouer que mes chroniques sont occasionnelles, même si mes lectures sont quotidiennes. Enfin bref, passons aux choses sérieuses, chroniquons ! Commençons par un résumé du présent livre : Forbidden de Tabitha Suzuma.

 » Maya et Lochan ne sont pas des adolescents comme les autres. Élevés par une mère alcoolique et instable, ils sont livrés à eux-mêmes et n’ont d’autre choix que d’élever seuls le reste de la fratrie. Forcés de devenir adultes plus tôt que prévu, ils se soutiennent dans l’adversité et finissent par tomber amoureux. Lochan se sent seul au monde, et Maya est la seule à pouvoir le comprendre. Conscient de la monstruosité de cet amour, Lochan est prêt à tout pour bâillonner le désir et les sentiments que sa sœur lui inspire. Mais comment résister alors que Maya a besoin de lui autant qu’il a besoin d’elle ? Est-ce un crime de s’aimer si fort ? « 

Si vous avez pris le temps de lire ces quelques lignes, vous avez surement remarqués les termes  » tomber amoureux  » et vous pensez tout de suite à *roulements  de tambours* ROMANCE ! Et vous visez juste mes chers lecteurs/lectrices. Il s’agit bien d’une romance qui n’a de commun aux autres que le nom. En effet, si le résumé se refuse d’employer les mots frère et soeur, il s’agit bien d’une liaison incestueuse.  Ainsi, vous êtes avertis, si l’inceste vous répugne, ne lisez pas ce livre, ou plutôt, lisez-le, ça pourrait vous étonner plus que vous dégouter.

Même si je suis connue auprès de mes amies pour être une lectrice de  » livres chelous « , ce n’est pas le thème de l’ouvrage qui m’a attirée, mais plus l’engouement autour de lui.  Ce livre a fait l’effet d’une bombe dans l’univers des bookstagrameuses et des blogueuses littéraires, certaines disant qu’elles étaient bouleversées par cette lecture, d’autres décrivant ce roman comme le saint graal, enfin bref, chacun y allant de sa touche élogieuse. C’est ainsi que ma curiosité a été titillée, et que je l’ai lu.

Première chose à savoir, le caractère incestueux de la romance ne m’a pas troublée, ni même déroutée, car, étant fana de mangas, j’ai déjà eu affaire à des romances entre frères et soeurs (et une fois entre des faux jumeaux). D’ailleurs, il est possible que l’autrice, d’origine japonaise, ait pu être influencée par le fantasme des japonais à l’égard de l’inceste. Du coup, je m’attendais à quelque chose de plus cru, mais tel un soufflé sortit trop tôt du four, mon désir est vite retombé.

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Pour ce premier  véritable article, j’ai pensé qu’il serait intéressant de débuter par une oeuvre qui montre l’importance des livres dans la société : Fahrenheit 451 de l’auteur américain Ray Bradbury paru en 1953. Ce livre, considéré comme  » un ouvrage de référence  » , nous entraîne dans une dystopie, au-delà de la science-fiction.

Résumé

Le récit prend place dans un univers futuriste, individualiste, consumériste, totalitaire et  ignorant – oui, je sais, ça fait beaucoup d’adjectifs – , la société en est venue à haïr et avoir peur de la lecture qui représente l’incarnation de notre capacité à penser, à réfléchir, à s’évader, à s’opposer et à contester – oui, je sais, ça fait beaucoup de verbes -. Posséder des livres est un crime antisocial passible de mort, et les pompiers, devenus pyromanes, se consacrent désormais à leur destruction .

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.

Cependant, parmi cette nouvelle unité des flammes, un incendiaire se distingue : Montag. Ce dernier ouvre peu à peu les yeux sur le monde qui l’entoure et se met à rêver d’une vie différente qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable/consummable.

Au-delà des mots

Cet ouvrage porte une réelle réflexion sur la société, une réflexion avant-gardiste pour un ouvrage paru dans les années 50, mais aussi, une réflexion actuelle. À l’heure où les nouvelles technologies s’installent de plus en plus dans nos foyers – ça en donne la chaire de poule – . Les valeurs  humaines, familiales et religieuses ont été remplacées par l’amour de la télévision et de la technologie. On ne sait pas comment tout à commencé ni quand, cet aspect peut être déroutant, mais moi, je trouve que cela rajoute un certain piquant, une possibilité que cela puisse arriver à notre monde et la sensation que nous ne sommes pas à l’abris… Et si, cette dystopie devenait une réalité ? Et si, les nouvelles technologies étaient plus nocives qu’on ne le pense ?

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Il parait qu’il est de bon ton de commencer un blog par une présentation, ainsi, je me plies aux règles de bienséance. Cependant, on va faire les choses à ma façon…. Je vais vous épargner les formalités bateaux, à savoir :  qui je suis, mais aussi ce que je fais dans la vie. Vous n’êtes pas ici pour me découvrir, mais pour découvrir des livres sur lesquels vous ne vous seriez jamais arrêtés, des auteurs dont vous n’avez aucune connaissance, et des genres qui vous sont guère familiers. Vous êtes ici pour plonger dans l’univers de la littérature et de la lecture.

Proust dit, dans son ouvrage Sur la lecture :  » On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit « . Ainsi, mon blog est une invitation à voguer sur les mots, à se laisser porter par les courants de multiples auteurs, mais aussi à faire face aux tumultes de diverses émotions.

Il n’y a pas besoin de passeport, pas besoin de transport, et pas besoin de billet pour s’échapper. Il y a nullement de prison, ni d’enfermement, et ni d’isolement dont on ne peut s’évader. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il y a les livres. Les livres n’ont ni frontières, ni lieux, ils nous font atteindre des endroits inaccessibles, et il y a dans les livres quelque chose qu’on ne peut expliquer.

Alors, ne vous accrochez pas, au contraire, lâchez prise, déconnectez-vous et suivez-moi. Au-delà des contrées spectaculaires, des pays tant réels que fictifs, et des lieux invraisemblables, par de là l’utopie et la dystopie, la comédie et le tragique, la romance et l’horreur, à travers des personnages plus curieux les uns que les autres, et des histoires  parfois tirées par les cheveux, vous vous laisserez porter par les lignes afin de voir les palettes d’émotions qu’offre la littérature. Et j’espère que mes ressentis sur des bouquins vous aideront à franchir des barrières que vous n’osiez pas dépasser auparavant, et à sortir de votre zone de confort. Il y a sûrement des moments où vous ne serez pas d’accord avec moi, mais la franchise est mon alliée, de fait, je ne saurais m’adapter pour vous faire plaisir, alors partagez-moi vos avis, pointez les choses que je n’ai su voir, je suis toute ouïe, car je ne suis qu’un petit poisson dans l’océan littéraire.

Enfin bref, je m’attarde… Mon article a pour titre YES I AM, vous vous dites sûrement que tout ce que j’écris ne donne aucunement des informations sur moi, pourtant vous en avez une esquisse… Je suis ce que je lis. YES I AM.

Merci pour votre attention, Sora Bae à votre disposition.